- 700 observations
-
92
communes -
214
observateurs -
Première observation
1906 -
Dernière observation
2024
Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes - Argences en Aubrac - Arzenc-de-Randon - Auroux - Ayguatébia-Talau - Barre-des-Cévennes - Bédouès-Cocurès - Bolquère - Cans et Cévennes - Cassagnas - Cassuéjouls - Chastanier - Chauchailles - Concoules - Condom-d'Aubrac - Counozouls - Cubières - Curières - Dorres - Err - Escouloubre - Eyne - Florac Trois Rivières - Fontans - Fontrabiouse - Font-Romeu-Odeillo-Via - Formiguères - Gabrias - Grandrieu - La Bastide-Puylaurent - La Fage-Montivernoux - Laguiole - Lajo - La Llagonne - Langogne - Lanuéjols - La Villedieu - Le Born - Le Bousquet - Le Buisson - Le Malzieu-Forain - Le Malzieu-Ville - Les Angles - Les Bessons - Les Bondons - Les Hermaux - Les Monts-Verts - Les Salces - L'Hospitalet-près-l'Andorre - Llo - Luc - Marchastel - Matemale - Mont Lozère et Goulet - Mosset - Nasbinals - Naussac-Fontanes - Nohèdes - Oreilla - Peyre en Aubrac - Pont de Montvert - Sud Mont Lozère - Porta - Porté-Puymorens - Pourcharesses - Prades-d'Aubrac - Prades-le-Lez - Prinsuéjols-Malbouzon - Puyvalador - Recoules-d'Aubrac - Ribennes - Rieutort-de-Randon - Rocles - Saint-Alban-sur-Limagnole - Saint-Amans - Saint Bonnet-Laval - Saint-Chély-d'Apcher - Saint-Chély-d'Aubrac - Saint-Denis-en-Margeride - Sainte-Eulalie - Saint-Étienne-du-Valdonnez - Saint-Frézal-d'Albuges - Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac - Saint-Jean-la-Fouillouse - Saint-Laurent-de-Muret - Saint-Léger-de-Peyre - Saint-Paul-le-Froid - Saint-Privat-de-Vallongue - Saint-Sauveur-de-Ginestoux - Saint-Symphorien - Soulages-Bonneval - Trélans - Vialas
-
Nature En Occitanie (NEO)
Participation à 63 Observations
Part d'aide à la prospection : 9.00 %
Fiche organisme
-
NEO Données Privées
Participation à 6 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.86 %
Fiche organisme
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Association des Naturalistes de l'Ariège (ANA)
Participation à 6 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.86 %
Fiche organisme
-
Association LUS
Participation à 4 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.57 %
Fiche organisme
-
Ecologistes de l'Euzière
Participation à 4 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.57 %
Fiche organisme
-
Observado (observation.org)
Participation à 4 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.57 %
Fiche organisme
-
Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.14 %
Fiche organisme
-
Conseil Départemental du Gers
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.14 %
Fiche organisme
-
Bénévoles NEO (Nature En Occitanie)
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.14 %
Fiche organisme
-
Association Isatis 31
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.14 %
Fiche organisme
Informations espèce
Nous n'insisterons jamais assez sur le fait que le Lézard des souches est très fréquemment confondu avec les femelles et les immatures du Lézard à deux raies (Lacerta bilineata) (voir sa page-espèce), par des observateurs mal informés qui méconnaissent les caractéristiques morphologiques et biogéographiques de ces deux espèces. Cette confusion étant vraiment monnaie courante et le Lézard des souches étant extrêmement localisé en Occitanie (cf. "Répartition"), nous ne pouvons que recommander vivement aux observateurs de joindre systématiquement une photo lorsqu'ils saisissent une donnée de L. agilis (en utilisant l'outil "Média" de Géonature Occitanie).
Soulignons enfin que les deux sous-espèces présentes en Occitanie, bien que génétiquement distinctes et géographiquement distantes (cf. "Répartition"), sont extrêmement proches d'aspect (différences subtiles de l'écaillure et de l'ornementation, difficilement perceptibles à première vue). C'est donc la localité qui permet, sans aucun risque d'erreur, de savoir à laquelle on a affaire.
En France, l'espèce est absente d'une large bande occidentale (du Cotentin aux Pyrénées centrales, en gros) mais assez largement distribuée dans un grand quart nord-est du territoire, en plaine (région parisienne par ex.) comme en montagne (Vosges, Jura). Elle fait cependant défaut dans quelques départements nordiques. La situation change radicalement dans le sud du pays, où ce lézard s'avère purement montagnard et n'existe que sur certains reliefs des Alpes, du Massif central et des Pyrénées.
Dans notre région, où le Lézard des souches se trouve à l'extrême limite sud-ouest de son aire, on rencontre deux peuplements géographiquement très distants (un peu plus de 200 km), représentés par deux sous-espèces distinctes :
1) La sous-espèce nominative L. a. agilis occupe en Occitanie les reliefs les plus nordiques et les plus élevés du Massif central : Carladez (extrême nord de la commune de Thérondels, sur la limite même Aveyron/Cantal *), Aubrac et Viadène, Margeride et Mont Lozère-Bougès. Les massifs plus méridionaux, même les plus élevés, sont manifestement inoccupés : zéro observation sur le Lévézou, le Mont Aigoual, le Caroux-Espinouse, les Monts du Somail et de Lacaune ou la Montagne Noire (beaucoup de signalements par contre, mais qui se sont tous avérés être des confusions avec Lacerta bilineata lorsqu'ils étaient documentés). Cette répartition régionale est remarquablement comparable à celle de la Vipère péliade (Vipera berus).
2) La sous-espèce L. a. garzoni, endémique de l'est des Pyrénées (confins France/Espagne/Andorre) et qui matérialise la limite sud-ouest absolue de l'espèce, ne se rencontre en France que dans notre région. Elle n'y est connue que de la haute vallée de l'Ariège dans le département du même nom (à l'amont de l'Hospitalet-près-l'Andorre), du massif du Madrès et reliefs voisins dans l'Aude et, dans les Pyrénées-Orientales, de plusieurs zones du Capcir et de Cerdagne.
En Occitanie, la limite basse du Lézard des souches se situe vers 800 m dans le Massif central (il y est essentiellement présent au-dessus de 1000 m et atteint 1680 m sur le Mont Lozère) et vers 1400 m dans les Pyrénées (où la grande majorité des observations se situe au-dessus de 1500 m, avec une altitude maximale de 2470 m).
* Les observations effectuées à cet endroit (sur la limite même Aveyron/Cantal) figurent bel et bien dans la Base De Données mais n'apparaissent pas sur la carte, pour des raisons liées à l'imprécision des couches administratives SIG, à 1 ou 2 mètres près semble t'il (Occitanie/Auvergne-Rhône-Alpes)