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  • 1 575
    observations

  • 22
    communes

  • 120
    observateurs

  • Première observation
    1943

  • Dernière observation
    2023
- Allain Mélanie - Arribas Oscar - Arthur Christian-philippe - Aupy Kevin - Bacqué Daniel - Baghi Romain - Barboiron Aurélie - Barthe Laurent - Barthe Robin - Bergès Christophe - Bergès Matthieu - Boissinot Stéphane - Bonnal Jean-louis - Boudarel Patrick - Boyer Eric - Burrus Monique - Caens Patrick - Cally Sébastien - Castaing Guillaume - Catil Jean-michel - Charlot Baptiste - Cheylan Aurélien - Cheylan Marc - Clotilde Dameron - Cochard Pierre-olivier - Combet Simon - Coralie Rousseau - Costa Paz - Costes Aurélien - Courtois Elodie - Coutant Laura - Crampe Michel - Crebassa Jason - Crochet Pierre-andré - Cuenin Christophe - Danflous Samuel - Darnet Elodie - Datcharry Romain - David Soulet - De Redon Sabine - De Seynes Aurélie - Delmas Carine - Delmas Norbert - Demoulin Jérôme - Denis Alice - Dohogne Romuald - Dominguez Manuel - Dortet-bernadet Jean-luc - Dortet-bernadet Marie-paule - Duprat Vincent - Dupuy Hélène - Dutertre André - Déjean Sylvain - Eudes Manon - François Pauline - Friedrich Thomas - Froidefond Claire - Garandeau Sandy - Garnier Christian - Geniez Philippe - Gloria Christian - Grosselet Olivier - Hamon David - Hennes Noémie - Hibert Amandine - Jean-marc Thirion - Julie Volette - Laffitte Rémi - Lattuga Ronan - Le Chevalier Hugo - Lefeuvre Karen - Lemaitre Pierre-luigi - Lock Jude - Lonca Guy - Lourdais Olivier - Manhes Laurence - Melody Lim - Menand Mathieu - Menut Toumâ - Milcent Philippe - Mimbielle Charlotte - Moreilhon Didier - Morichon David - Movia Alexandre - Muratet Jean - Nars Alexandre - Nars Aurélie - Nars Florian - Nars Lucile - Nogué Gérard - Nédélec Laurent - Pelozuelo Laurent - Poitevin Françoise - Poncet Emile - Pottier Delphine - Pottier Gilles - Poulot Marcel - Prévost Coline - Pujo Jean - Rancon François - Raynal Roxane - Richard Stéphane - Riom Alain - Riou Ghislain - Robin Jérôme - Robinet Kateline - Roinel Emilie - Rousseau Coralie - Roussel André - Roux Alexandre - Rufray Xavier - Salles Fabien - Santalucia Alexis - Stenou Boris - Stradella Sandy - Vacher Jean-pierre - Vauche Mélina - Veyrunes Frédéric - Volot R.
  • Nature En Occitanie (NEO)
    Participation à 1254 Observations
    Part d'aide à la prospection : 79.62 %

    Fiche organisme

  • NEO Données Privées
    Participation à 312 Observations
    Part d'aide à la prospection : 19.81 %

    Fiche organisme

  • SANS ORGANISME
    Participation à 10 Observations
    Part d'aide à la prospection : 0.63 %

    Fiche organisme

  • CEN Occitanie
    Participation à 8 Observations
    Part d'aide à la prospection : 0.51 %

    Fiche organisme

  • Association LUS
    Participation à 2 Observations
    Part d'aide à la prospection : 0.13 %

    Fiche organisme

  • Observado (observation.org)
    Participation à 2 Observations
    Part d'aide à la prospection : 0.13 %

    Fiche organisme

  • EPHE-BEV
    Participation à 1 Observations
    Part d'aide à la prospection : 0.06 %

    Fiche organisme

Informations espèce

C’est un petit lézard dont la taille et la morphologie sont assez semblables à celles du Lézard des murailles (Podarcis muralis). Le corps seul mesure environ 5 cm à 6 cm chez les adultes, la queue mesurant le double. La taille totale est donc de 15 cm à 18 cm. Les nouveaux-nés, à queue plus ou moins bleutée (gris-bleu), mesurent près de 7,5 cm de longueur totale (corps de 2,5 cm ). Comme chez les deux autres espèces d’Iberolacerta pyrénéens (I. aranica et I. aurelioi), l’écaille rostrale est en contact avec l’écaille internasale, ce qui n’est pas le cas chez le Lézard des murailles ni chez le Lézard vivipare (Zootoca vivipara). La tête des Iberolacerta présente en outre un profil "crocodilien" caractéristique (yeux saillants, museau étroit et bas), sensiblement différent du profil plus compact de P. muralis.
Peu remarquable et assez variable, semblable dans ses grands traits à celle de nombreux petits Lacertidae européens, la robe d’I. bonnali combine un dos gris-brun à brun noisette et des flancs portant un bandeau sombre, à tendance brun-noirâtre, souligné par une bande plus pâle (gris-brunâtre). Ce bandeau sombre des flancs est à tendance unie, ou faiblement maculé de brun pâle. Il existe fréquemment un semis dorsal plus ou moins dense de petites taches ou de mouchetures foncées entre les bandes dorso-latérales, mais qui ne forment jamais de véritable ligne vertébrale comme chez le Lézard des murailles (qu'elle soit continue ou "en pointillés"). La queue est remarquablement uniforme, parfois bicolore à la base (poursuite latérale de la teinte foncée des flancs) mais toujours dépourvue de l'ornementation séquencée qu'on observe chez le L. des murailles (voir la page consacrée à cette espèce). La face ventrale est toujours blanche (jamais jaune ou orangée), avec parfois une zone noire sur la partie antérieure de certaines écailles. Quelques mâles présentent parfois des taches bleu pâle ténues sur les ventrales externes. Le mâle reproducteur est plus massif que la femelle, sa robe est généralement plus contrastée et on note un net renflement dans la partie basale de la queue, dû à la présence des hémipénis.
Plusieurs cas de mélanisme sont connus, chez les deux sexes.
L'écaillure revêt par endroits -surtout chez les mâles- un aspect métallisé plus ou moins notable, essentiellement sur les bras (nuances de cuivre, ou de bronze) ainsi qu'à l'endroit le plus large des bandes dorso-latérales, au-dessus des épaules (nuances d'or blanc, ou de platine). Ces nuances métallisées (inexistantes chez le L. des murailles) étant plus ou moins appréciables selon l'incidence de la lumière, elles ne sautent pas nécessairement aux yeux en toutes circonstances.
Les aires de répartition des différentes espèces d'Iberolacerta étant tout à fait distinctes et distantes, il n'existe aucun risque de confusion entre elles (encore faut-il connaître leur biogéographie...). Par contre, les confusions sont fréquentes avec le Lézard des murailles et, dans une moindre mesure, avec le Lézard vivipare, deux espèces très communes jusqu'à haute altitude dans les Pyrénées. Nous conseillons donc aux observateurs de joindre une photo lors de la saisie, via l'outil "Média" de Géonature Occitanie.
Les localités occupées par I. aranica, I. aurelioi et I. bonnali sont caractérisées par une moyenne des températures annuelles comprise entre -2°c et 5°c (généralement inférieure à 3°c). Il y a 7 mois de gelées nocturnes continues et la neige recouvre le sol durant 6 à 8 mois.
Le Lézard de Bonnal fréquente des habitats caractérisés par la présence de végétaux à tendance héliophile et/ou thermophile, sur des versants, crêtes ou talwegs généreusement ensoleillés comportant impérativement des milieux rocheux : pelouses parsemées de pierriers, éboulis, talus morainiques, affleurements délités, gros blocs fissurés…
Il cohabite localement, surtout vers 2000 m et en-dessous (parfois plus haut), avec le Lézard des murailles. Le Lézard vivipare est également souvent présent dans les landes et pelouses qui jouxtent les milieux rocheux fréquentés par I. bonnali. La Vipère aspic (Vipera aspis zinnikeri en l'occurrence) est également observable dans son habitat.
Ce lézard est un prédateur d'invertébrés, qui consomme notamment une grande variété d'insectes : diverses espèces de Diptères, d'Hyménoptères, d'Orthoptères, de Coléoptères et de Lépidoptères (adultes ou chenilles) représentent une part importante du régime alimentaire, complété de façon opportuniste par des araignées, des lombrics etc. Il vient parfois lécher les déchets de fruits juteux abandonnés par les randonneurs (peaux et noyaux de pêches, pépins de melons ou de pastèques etc.).
Le Lézard de Bonnal est endémique de l’étage alpin des Pyrénées centrales (Espagne / France). Son aire de répartition s’étend, d’ouest en est, du massif du pic du Midi d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) au massif des Encantats (Parc Nacional d'Aigüestortes i Estany de Sant Maurici, province de Lleida). C’est, de loin, le plus largement distribué des trois Iberolacerta pyrénéens.
En France, l’espèce se rencontre dans trois départements : Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne (rive gauche de la Garonne uniquement, les massifs rive droite étant occupés par I. aranica).
Les Hautes-Pyrénées hébergent de loin le plus important peuplement, du haut Val d'Azun à l'ouest (chaînon Balaïtous-Gabizos) aux montagnes du haut Louron à l'est (massif du pic des Gourgs Blancs), en passant par tous les reliefs élevés à domaine alpin significatif. Seuls quelques chaînons, en position plus ou moins avancée au nord de la chaîne, paraissent inoccupés : pic du Midi d'Arrens, Moun Né-Cabaliros, Montagnette-pic de Ballonque et Montious. Le massif du Montaigu (2339 m) constitue à cet égard une remarquable exception, car il héberge une population relictuelle totalement isolée (données génétiques à l'appui), qui matérialise la limite nord absolue de l'espèce.
En Haute-Garonne, le Lézard de Bonnal est essentiellement présent dans les massifs frontaliers s'étendant du pic de la Montagnette au Soum de l'Escalette (belles populations autour des Boums de Bénasque, par ex.), mais à peu près absent des hautes vallées d'Oô (une seule population connue) et du Lys (aucune population connue). Il est inobservé sur les chaînons très nordiques tels ceux du Burat-Bacanère ou du Cap des Hounts Secs-Céciré.
Il s'agit d'une espèce strictement monticole, uniquement présente en moyenne et haute montagne. Dans les Pyrénées espagnoles, l’espèce est connue de 1800 m à localement plus de 3000 m dans certains massifs, mais la quasi-totalité des localités se situent au-dessus de 2000 m. Dans les Pyrénées françaises, I. bonnali est connu de 1550 m (cirque de Gavarnie) à 3160 m (pentes sommitales du pic de Campbielh) (Hautes-Pyrénées). Il existe sur le versant français bien plus de localités situées en-dessous de 2000 m (vers 1700 m/1800 m) que sur le versant espagnol, mais la majorité reste tout de même située au-dessus de cette altitude.
Archaeolacerta bonnali (Lantz, 1927) | Lacerta bonnali Lantz, 1927 | Lacerta monticola bonnali Lantz, 1927

Observations par classes d'altitudes

Observations par décades

Observations par zones biogéographiques

Defaut (2002), Jaulin, Defaut & Puissant (2011)