- 208 observations
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6
communes -
39
observateurs -
Première observation
1978 -
Dernière observation
2022
Argilliers - Beaucaire - La Capelle-et-Masmolène - Saint-Victor-des-Oules - Sanilhac-Sagriès - Valliguières
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CEN Occitanie
Participation à 21 Observations
Part d'aide à la prospection : 10.10 %
Fiche organisme
-
Nature En Occitanie (NEO)
Participation à 2 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.96 %
Fiche organisme
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Association LUS
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.48 %
Fiche organisme
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Ecologistes de l'Euzière
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.48 %
Fiche organisme
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Observado (observation.org)
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.48 %
Fiche organisme
Informations espèce
La texture de l'épiderme est subtilement granuleuse et la robe, plutôt sobre, combine une teinte de fond grisâtre et des taches sombres éparses, à contours relativement flous. La base des flancs et la gorge sont constellées d'une multitude de petites ponctuations blanches, tandis que le ventre présente une vive coloration orangée, maculée de taches foncées plus ou moins jointives.
En phase nuptiale (aquatique), le dimorphisme sexuel est spectaculaire et permet de distinguer instantanément mâles et femelles : les premiers arborent une haute crête dorsale dentelée, uniformément foncée et se poursuivant sur la queue après une brève interruption au niveau lombaire. Les secondes, elles, sont totalement dépourvues de crête et présentent une taille supérieure, associée à une silhouette plus massive. Chez elles par ailleurs, la coloration orangée du ventre se poursuit jusque sous la queue.
En phase terrestre, ce dimorphisme tend à disparaître (la crête des mâles est résorbée) et les animaux des deux sexes présentent un aspect moins dissemblable (à la taille près), avec une robe de teinte très foncée (noire ou noirâtre) et un épiderme mat, à texture assez nettement granuleuse.
En France, il occupe essentiellement les deux-tiers nord du pays et s'avère absent de la plupart des départements méridionaux, tant dans le sud-ouest que dans le sud-est (il est par exemple inexistant dans les huit départements de l'ex-région Midi-Pyrénées).
C'est une espèce ultra-localisée en Occitanie, connue d'un seul département : le Gard, où six communes seulement hébergent ce triton. Ces populations gardoises, qui matérialisent la limite sud absolue de l'espèce, sont les témoins relictuels d'une aire de répartition passée plus étendue, lors de périodes climatiques plus froides. Cette particularité biogéographique les rend extrêmement vulnérables.