- 489 observations
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62
communes -
123
observateurs -
Première observation
1976 -
Dernière observation
2024
Argences en Aubrac - Arzenc-de-Randon - Auroux - Bourgs sur Colagne - Cantoin - Chastanier - Châteauneuf-de-Randon - Chaudeyrac - Cheylard-l'Évêque - Curières - Estables - Fontans - Fournels - Grandrieu - La Fage-Montivernoux - Laguiole - Lajo - Langogne - Lanuéjols - La Panouse - Laubert - La Villedieu - Le Born - Le Buisson - Le Malzieu-Forain - Les Bessons - Les Bondons - Les Hermaux - Les Monts-Verts - Les Salces - Luc - Marchastel - Montbel - Mont Lozère et Goulet - Nasbinals - Naussac-Fontanes - Paulhac-en-Margeride - Pelouse - Peyre en Aubrac - Pont de Montvert - Sud Mont Lozère - Pourcharesses - Prades-d'Aubrac - Prévenchères - Prinsuéjols-Malbouzon - Recoules-d'Aubrac - Rieutort-de-Randon - Rocles - Saint-Alban-sur-Limagnole - Saint-Chély-d'Aubrac - Saint-Denis-en-Margeride - Saint-Étienne-du-Valdonnez - Saint-Flour-de-Mercoire - Saint-Frézal-d'Albuges - Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac - Saint-Jean-la-Fouillouse - Saint-Laurent-de-Muret - Saint-Paul-le-Froid - Saint-Privat-du-Fau - Saint-Sauveur-de-Ginestoux - Saint-Symphorien - Termes - Vialas
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Nature En Occitanie (NEO)
Participation à 55 Observations
Part d'aide à la prospection : 11.25 %
Fiche organisme
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NEO Données Privées
Participation à 15 Observations
Part d'aide à la prospection : 3.07 %
Fiche organisme
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Association des Naturalistes de l'Ariège (ANA)
Participation à 5 Observations
Part d'aide à la prospection : 1.02 %
Fiche organisme
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Ecologistes de l'Euzière
Participation à 2 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.41 %
Fiche organisme
Informations espèce
Attention aux confusions avec Vipera aspis zinnikeri, la sous-espèce de V. aspis très majoritairement présente en Occitanie (voir la page-espèce de la Vipère aspic). Cette sous-espèce présente en effet une robe souvent proche de celle de V. berus et son écaillure céphalique est parfois ambiguë (1, 2 voire 3 plaques différenciées sur le dessus du crâne ; 1 rang ou 1,5 rangs seulement d'écailles entre l'œil et les labiales ; museau peu retroussé). Ces confusions, encore trop fréquentes, sont le fait d'observateurs qui d'une part méconnaissent la répartition des vipères en France et, d'autre part, se contentent d'opérer une comparaison entre V. berus et V. aspis aspis, non pas entre V. berus et V. aspis zinnikeri (en se basant sur des ouvrages datés, à l'iconographie lacunaire, ou sur diverses ressources internet carencées).
En Occitanie, nous ne sommes concernés que par la bordure méridionale du noyau 2), qui déborde faiblement sur le nord de l'Aveyron (Aubrac et Viadène) et plus largement sur la Lozère (Aubrac, Margeride et massif du Mont Lozère). Comme le Lézard des souches (sous-espèce nominative Lacerta agilis agilis), avec lequel elle cohabite souvent dans le Massif central, l'espèce est absente des reliefs situés plus au sud (Lévézou, Monts de Lacaune et du Somail, Caroux-Espinouse, Aigoual et Montagne Noire), où la Vipère aspic la remplace intégralement, dans tous les habitats (tourbières comprises !). Il s'agit donc, dans notre région, d'une espèce à la fois très localisée et strictement montagnarde, inexistante en-dessous de 800 m et presque exclusivement présente au-dessus de 1000 m. Elle y atteint les plus hauts sommets de sa zone de présence.
Aspects sanitaires :
Les espèces du genre Vipera, dotées d’un appareil inoculateur de type solénoglyphe, sont les seuls serpents présentant un danger potentiel pour l’Homme en France métropolitaine. Sur le territoire hexagonal, les envenimations sont peu fréquentes et généralement bénignes ou modérées (1 seul décès par an en moyenne, pour 100 ou 200 cas de morsures).
En cas d’envenimation ou de suspicion d’envenimation, la conduite à tenir est la suivante, de l'avis de médecins spécialisés :
« La victime est mise au repos car toute activité motrice peut favoriser la diffusion du venin. Les bagues, bracelets et garrots potentiels doivent être retirés. Une désinfection locale par l’alcool est à réaliser sur place. Toute suspicion de morsure de vipère implique une évaluation médicale dans un service d’urgences, et un transfert médicalisé est indiqué s’il existe des signes généraux. Les corticoïdes et les héparines n’ont aucune indication. Les systèmes d’aspiration tel l’Aspivenin© n’ont pas fait la preuve de leur efficacité. Les garrots sont dangereux. » (A LIRE ICI).
La conduite à tenir est exactement la même pour l'autre espèce de vipère présente en Occitanie (Vipera aspis, la Vipère aspic).