- 157 observations
-
14
communes -
23
observateurs -
Première observation
1997 -
Dernière observation
2024
Aynac - Bozouls - La Capelle-Balaguier - Laramière - Martiel - Mayrinhac-Lentour - Puylagarde - Rodelle - Saignes - Sainte-Croix - Saint-Gilles - Savignac - Vidaillac - Villeneuve
-
Nature En Occitanie (NEO)
Participation à 150 Observations
Part d'aide à la prospection : 95.54 %
Fiche organisme
-
SANS ORGANISME
Participation à 41 Observations
Part d'aide à la prospection : 26.11 %
Fiche organisme
-
Association des Naturalistes de l'Ariège (ANA)
Participation à 4 Observations
Part d'aide à la prospection : 2.55 %
Fiche organisme
-
NEO Données Privées
Participation à 2 Observations
Part d'aide à la prospection : 1.27 %
Fiche organisme
-
Bénévoles NEO (Nature En Occitanie)
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.64 %
Fiche organisme
-
Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.64 %
Fiche organisme
-
Conseil Départemental du Gers
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.64 %
Fiche organisme
-
Association Isatis 31
Participation à 1 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.64 %
Fiche organisme
Informations espèce
C'est, comme H. meridionalis, une petite grenouille arboricole mesurant 5 cm maximum, dont les doigts sont équipés de disques adhésifs ("ventouses") lui permettant de grimper sur n’importe quel support (même des vitres !). Les pupilles, assez semblables à celles de nos crapauds "vrais" (genres Bufo et Epidalea), sont horizontales. La peau du dos, très lisse, est habituellement de couleur vert pomme mais elle peut varier du brun au bleu (en cas d'absence de pigment jaune, car jaune + bleu = vert et rien + bleu = bleu). La peau du ventre est blanc-crème et finement granuleuse. Un double liseré noir et pâle partant de la cuisse jusqu’à l'œil, voire jusqu'aux narines, sépare très nettement la coloration du ventre de celle du dos, en décrivant un "méandre" caractéristique à hauteur de l'aine. Ce liseré est totalement absent chez la Rainette méridionale, qui présente un simple passage graduel du vert dorsal au blanc-crème ventral (attention cependant aux juvéniles d'H. meridionalis, qui peuvent présenter un vague liseré foncé sur les flancs, mal délimité).
En période de reproduction, les mâles ont la gorge plissée et de couleur orangée tandis que les femelles ont la gorge lisse et claire. Le chant est radicalement différent chez les deux rainettes et permet de les distinguer très facilement lorsqu'il se fait entendre. Celui de la Rainette verte consiste en une longue rafale de « Kwâ-Kwâ-Kwâ » qui s’accélère au début et ralentit à la fin. Celui de la Rainette méridionale est au contraire un coassement unique, lent et grave, répété après des intervalles assez espacés (« Euâââh … Euâââh …. Euâââh …»). Les chœurs nuptiaux des deux espèces, très bruyants lorsqu'ils impliquent de nombreux individus, sont parfois audibles à 1 km ou 2 km de distance par temps calme ou vent favorable.
En France, H. arborea s'observe dans les deux-tiers nord du pays. Elle cède totalement la place à la Rainette méridionale H. meridionalis dans le Sud-Est (pourtour méditerranéen, basse vallée du Rhône) et une bonne partie du Sud-Ouest (le triangle des Landes de Gascogne héberge "en mosaïque" la Rainette méridionale et la Rainette de Moller H. molleri).
Dans notre région, où elle atteint la limite sud-occidentale de son aire de répartition, la Rainette verte est extrêmement localisée. Elle n'est en effet connue, en Occitanie, que de quelques secteurs des départements du Lot et de l'Aveyron (Limargue et ses marges), totalisant 11 mailles de 5 km x 5 km seulement à l'été 2023 ! Quelques témoignages déjà datés (décennies 1990 et 2000) faisaient état de sa présence bien plus à l'E (environs de Bozouls dans l'Aveyron, notamment), mais ils n'ont pas pu être actualisés malgré plusieurs visites, ce qui permet de supposer une extinction locale de l'espèce entretemps. Il en va de même dans l'extrême NE du Tarn-et-Garonne (commune de Puylagarde), où l'espèce n'a pas été recontactée depuis 2006 sur l'unique site de présence connu dans ce département. D'une façon générale, d'après les suivis menés depuis plusieurs années sur les sites de reproduction du Lot et de l'Aveyron, il semble bien que la Rainette verte soit en nette régression dans notre région.